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LE RITUEL DANS MON TRAVAIL

LES LARMES DU CHRIST…SPLENDOR PATERNAE GLORIA

Nier le rituel, le sacré…
Honte?

Nier…
Une réponse à la crucifixion?
A son érotisme?
Se faire pardonner?

Souffrir, la souffrance…pour se faire pardonner…culpabiliser…la culpabilité…

De Jesus… et de ses larrons sur leurs croix…de leurs souffrances “Christ est mort pour nos pêchés…Seigneurs aie pitié…”

Acte acté, la première Performance de l’histoire de l’art-bien que le thèrme en soit anachronique-: la peinture depuis, reproduit cette scéne, pour nous rappeler, nous pauvres témoins…genre, fantasme, projection, se faire pardonner…oui…mais de quoi? La peinture rend compte, art sacré, au début, même pas de l’art, du langage, du symbole, formes dessinées, empreintes empruntées au corps, celui de l’artiste, du chamane, du médiateur, allez…de l’ange dira-t’on! Retrouver la matière…primale pourtant.

Sacrifice…se sacrifier, se faire sacrifier, déplacer la faute, oui, mais quelle faute?

D’un acte primal, d’un acte animal, d’un acte ancestral, d’un acte sauvage, dénué de mot, brut, un acte, têter le sein de sa mére, le sein, objet à tripoter, à malaxer, comme la glaise, la matière, celle du corps aussi, en dedans, au dedans, liquide amniotique, placenta gluant…le battement du coeur, le coeur, le Christ, le cri, le premier cri…Jésus,corps-objet, dans sa magnificence, sur la croix, l’objet, se repentir…s’ouvrir au monde, se rassurer…oui, mais Jesus est mort pour nos pêchés…Seigneur aie Pitié…

L’OBJET…donner un support à son MOI existant…à la continuité de son MOI.

On dit que la mére et l’enfant sont imbriqués sur la plan psychique. L’enfant s’appuie sur sa présence. Déjà dans le ventre, mais aussi, routine, rituel de soins le protégeant contre l’Exprérience angoissante…développement du fonctionnement mental: à la merci du code, du rituel donc.
Proposer l’objet du besoin ,normal puisqu’il y a eu imbrication, UNITE: l’enfant s’est exprimé.

UN…au nom du Fils, du Père, du Saint Esprit…

Méthode de soin, l’importance du soin corporel…la mére …Jesus s’automutile…AUTO-DESTRUCTION…peut-être qu’il n’en veut pas? Nier le UN!

Le soin permet une sociabilisation précoce de l’enfant…panser ses blessures, les penser aussi pour ETRE.

Percevoir la réalité. Son angoissante dépendance ….
Le non MOI, le non UN, s’ouvrir au monde. Première possession du non moi…pourtant, contrôlé par la manipulation.

Survivre à l’amour instinctuel et à la haine…Comment?

Par le langage: l’objet transitionnel est nommé. La mére a présenté son sein au moment où l’enfant Jésus a eu le sentiment illusoire de le créer. Le sein et l’enfant ne faisant qu’un-(unicité vue plus haut- il n’y a pas de réel échange avec la mére).

Le sein, l’Eros, la caverne, le dedans, sortir…ca fait mal, sortir du UN…la croix, la crucifixion…la souffrance, une non angoisse de la séparation…Repos psychique, atemporel et des sensations d’omniprésence. OUI transcender!

Jésus est serein sur sa croix…le voilà rassuré….Nous aussi …TRANSFERT, PROJECTION….S’étendre…pas de deuil, aucun seuil…Extention d’un investissement qui vise l’objet puis l’art…Sublimation, curiosité (sexuelle?)…

Alors, peindre des reliques, les fabriquer, les imaginer aussi…

Marie (pas la mére de Dieu)

 

 
 

©2012 marie passarelli